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Réunion du conseil d’administration du 6 octobre 2017

Publié le 6 octobre 2017 par Lyne St-Hilaire, attachée de direction

Rapport du président

Le président présente les activités auxquelles il a participé en compagnie de la directrice générale et il attire l’attention sur les rencontres suivantes :

  • Plusieurs rencontres ont eu lieu sur la phase 2 du projet 4 sur les mesures de l’activité et les indicateurs de performance de l’orientation 2 du plan stratégique, soit quantifier l’activité, l’impact et la performance des pharmaciens et des départements de pharmacie des établissements de santé;
  • Le 4 juin 2017, dans le cadre du nouveau partenariat avec la SCPH, l’A.P.E.S. a été invitée à participer à une rencontre nationale avec les représentants de l’ANORP;
  • Le 21 juin 2017, la réunion conjointe avec l’OPQ, l’AQPP, l'APPSQ, les facultés de pharmacie de l’Université de Montréal et de l’Université Laval et le MSSS avait pour objectif de tenter de trouver des solutions à la crise des stages (manque de places de stages en pharmacie privée);
  • Le 4 juillet 2017, l’A.P.E.S. a présenté son plan stratégique et les indicateurs de performance à M. Luc Castonguay, sous-ministre adjoint à la Direction générale de la planification, de l’évaluation et de la qualité et à M. Dominic Bélanger, directeur par intérim à la Direction des affaires pharmaceutiques et du médicament. Dans un souci de transparence, l’A.P.E.S. souhaitait informer le MSSS des trois projets pilotes et des ententes de partenariat signées avec les établissements de santé;
  • Le 23 septembre 2017, plus d’une centaine de personnes étaient présentes au Colloque des étudiants en pharmacie sur la pratique hospitalière;
  • Le 5 octobre 2017, une rencontre a eu lieu avec le président et la directrice générale de l’OPQ. Ces rencontres statutaires ont pour but d’échanger sur des dossiers communs. Le plan stratégique de l’A.P.E.S. a été présenté. Il a également été question des GMF et des CHSLD. Le droit des pharmaciens de prescrire des opiacés a également été abordé.

Par ailleurs, le 19 septembre 2017, le président a assisté seul à la remise des sarraus à l’Université Laval et, le 21 septembre 2017, il a rencontré le président du Collège des médecins, Dr Charles Bernard, et la présidente de l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec, Mme Lucie Tremblay.

Tournée du président

  • Le 13 juin 2017, dans les Laurentides. Les installations suivantes ont été visitées : St-Jérôme, Ste-Agathe-des-Monts et St-Eustache;
  • Les 14, 15 et 22 septembre 2017, à Montréal. Les établissements suivants ont été visités : le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal (Fleury, Jean-Talon et Sacré-Cœur) et le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (IUGM, Verdun et Jeanne-Mance).

Rapport de la directrice générale

Pour le volet des relations de travail :

  • Un troisième arbitrage médical a été gagné, tout comme les deux premiers.

Pour le volet professionnel :

  • L’Événement des pharmaciens 2017 a attiré 405 inscriptions dont 108 pharmaciens d’établissements de santé;
  • Projet de déprescription des neuroleptiques : Il s'agit d'un projet qui pourrait être très porteur et permettre à l’A.P.E.S. d'obtenir des postes de pharmaciens dans les CHSLD. Il sera présenté aux chefs de département de pharmacie par Mme Suzanne Gilbert, qui est engagée dans ce projet;
  • Le guide pratique en soins palliatifs est en cours de production. Les travaux avancent bien et, selon l’échéancier révisé, il devrait être disponible pour Noël;
  • Dans le cadre du partenariat avec l’APPSQ, une journée de formation sur les GMF est prévue au mois de février 2018. Il s’agit non seulement d’améliorer les pratiques cliniques en GMF, mais également d’une opportunité de partager le savoir-faire de l’A.P.E.S. en matière de formation continue.

L’A.P.E.S. dans les médias

  • 21 juin : Entrevue avec Le Devoir sur les Soins pharmaceutiques en CHSLD;
  • 27 juin : Entrevue avec Profession Santé sur les perspectives d’emploi en pharmacie;
  • 18 juillet : Entrevue avec Profession Santé sur l’Entente de principe sur le prix des médicaments génériques;
  • 11 août : Entrevue avec Profession Santé sur l’usage optimal des médicaments en CHSLD.

Permanence

Politiques ressources humaines

Le conseil d’administration a adopté trois nouvelles politiques ressources humaines s’adressant aux employés de la permanence, soit les congés sociaux, le régime d’assurance collective et les avantages divers. Ces avantages existaient déjà pour les employés, mais il s’agissait de les formaliser sous forme de politiques.

Responsabilités de gestion

Étant donné l’augmentation du nombre de postes à l’A.P.E.S., il devient nécessaire d’ajouter des heures dédiées à la gestion afin d’alléger la tâche de la directrice générale adjointe. Il semble préférable de confier ces responsabilités de gestion à un employé de la permanence plutôt que d’ajouter un poste à la structure actuelle.

Les administrateurs conviennent de l’intérêt pour l’A.P.E.S. d’ajouter des responsabilités de gestion à Me Annie Roy.

Gouvernance de l’A.P.E.S.

Utilisation de la publicité dans la promotion du PES

Plusieurs membres de l’A.P.E.S. considèrent que le pharmacien d’établissement est méconnu du grand public et souhaiteraient que l’Association investisse en publicité pour mieux le faire connaître. Ce commentaire provient de plusieurs milieux et il convient que le conseil d’administration se penche sur cette question. Les commentaires reçus lors de la Tournée du président aussi bien que les enquêtes menées auprès des membres dans le cadre de la planification stratégique font également ressortir ce besoin de reconnaissance des pharmaciens.

L’A.P.E.S. a donc demandé à ses conseillers en communication d’effectuer une analyse de campagnes publicitaires. Le secteur de la publicité de Capitales Médias et de La Presse+ a été exploré pour tenter de cerner les meilleures avenues pour la publication de contenus visant à mettre en valeur la profession. Chez La Presse+, l’analyse comprend trois véhicules promotionnels. D’abord, la série rédactionnelle qui consiste en une série d’articles rédigés par un journaliste sous la forme d’entrevues sur lesquelles l’A.P.E.S. n’aurait aucun droit de regard. Puis, le dossier promotionnel pour lequel deux options sont possibles : des thématiques annuelles et des dossiers ponctuels. Peu importe l’option choisie, toutes les publications portent la mention « XTRA » et « Promotion ». Le coût de publication est assez élevé et, selon l’option choisie, l’A.P.E.S. pourrait avoir un meilleur contrôle sur les contenus. Enfin, chez Capitales Médias, la rubrique Zone offre un contenu rédactionnel assez élaboré. Comme pour la série rédactionnelle de La Presse+, l’A.P.E.S. n’aurait pas droit de regard sur les articles et le coût de publication est également assez élevé.

Les conseillers en communication ne recommandent aucun de ces véhicules puisqu’ils n’auront pas de portée significative sur le grand public. Une campagne beaucoup plus extensive et coûteuse serait requise pour faire connaître les pharmaciens d’établissements de santé auprès du grand public.

Les administrateurs conviennent qu’il est légitime pour les pharmaciens d’établissements de santé de vouloir être connus et reconnus, mais qu'il n’est pas évident que la publicité dans les médias, à la hauteur des moyens de l’A.P.E.S., ait un effet réel pour augmenter la notoriété des pharmaciens auprès du public ou encore pour influencer le MSSS. De plus, lors de la démarche de planification stratégique, l’idée de promouvoir le pharmacien d’établissement de santé auprès du grand public n’avait pas été retenue, faute de moyens suffisants. Il serait plus opportun d’investir ces sommes dans les projets actuellement en cours et de réfléchir à des moyens de mettre en valeur la profession de pharmacien auprès des décideurs et du réseau de la santé plutôt que d’investir pour de la publication de contenu dans les médias.

Entente A.P.E.S. – SCPH

La directrice générale mentionne que plusieurs rencontres et échanges ont eu lieu entre les représentants de l’A.P.E.S. et ceux de la SCPH depuis le mois de janvier 2016. Le projet d’entente reprend les grands principes à respecter et l’ensemble des éléments sur lesquels les parties se sont entendues.

Le conseil d’administration de la SCPH a entériné cette entente et les porteurs du projet à la SCHP ont exprimé leur satisfaction par rapport à la collaboration avec l’A.P.E.S. tout au long de cette négociation.

Mme Vo ajoute que les travaux de mise en place de l’entente risquent d’être retardés puisque la SCPH procède à un changement de système informatique.

Les administrateurs conviennent d’entériner l’entente conditionnellement au maintien de la clause à l’effet que la participation aux comités de l’A.P.E.S. soit toujours considérée comme un engagement répondant à l’un des critères d’éligibilité pour obtenir le titre de Fellow de la SCPH.

Placement de l’A.P.E.S.

M. Benoît Lemire, président du comité d’audit, précise que la réunion du comité d’audit qui a eu lieu le 13 septembre 2017 était principalement consacrée à l’analyse de la performance des placements. La directrice générale mentionne que l’A.P.E.S. s’est engagée dans un exercice de cinq ans et que les choix effectués sont conservateurs. Les courtiers sont à l’aise avec les résultats obtenus, car le mandat qui leur est donné est de protéger le capital et de réduire les risques.

Évaluation des mécanismes de gouvernance

Le comité de gouvernance et d’éthique a évalué les suites à donner au rapport de l’Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques (IGOPP) sur les mécanismes de gouvernance et les indicateurs de performance du CA. À la suite de son évaluation, le comité a conclu que les treize indicateurs de performance proposés par l’IGOPP en mai 2017, ne sont pas pertinents pour le moment, ils ne sont donc pas retenus.

Le comité recommande de mettre en place les recommandations suivantes :

  • Optimiser le calendrier des rencontres et les sujets à traiter

Pour qu’il y ait plus de place pour des discussions stratégiques, le traitement des autres sujets doit être plus rapide et les interventions plus succinctes.

  • S’assurer d’une meilleure préparation aux rencontres

Il est important d’introduire des rencontres individuelles entre le président et les administrateurs afin que le président puisse fournir une rétroaction quant au rôle des administrateurs au sein du CA. Ces rencontres auront lieu au moins une fois par année.

  • Clarifier le rôle et les responsabilités du président et de la DG

Un document détaillant les rôles et responsabilités du président et de la DG a déjà été adopté, mais n’a jamais fait l’objet d’une politique de gouvernance. La formalisation de ces rôles sera mise à l’échéancier des travaux du comité de gouvernance et d’éthique.

Par ailleurs, le comité de gouvernance et d’éthique ne recommande pas de mettre en place les recommandations suivantes :

  • Tenir des rencontres d’au plus quatre heures et ajouter des rencontres au besoin

Ces deux recommandations n’ont pas été retenues. D’une part, il faut prendre le temps de traiter les dossiers et, d’autre part, cette année, le nombre de rencontres a été réduit cette année; il n’est donc pas prévu d’en augmenter le nombre.

  • Favoriser les réunions en visioconférence

Quoique l’A.P.E.S. valorise les rencontres en visioconférence lorsque possible, le comité est d’avis qu’elles ne doivent pas être systématiques. Pour les réunions du conseil d’administration, il y a une valeur réelle à une rencontre en présence.

  • Réduire la longueur des procès-verbaux

Cette recommandation n’est pas retenue. D’une part, les administrateurs sont satisfaits de la longueur et du contenu des procès-verbaux qui reflètent le détail des discussions et, d’autre part, l’A.P.E.S. souhaite qu’ils aient une vocation historique.

  • Intégrer d’office les membres du comité de planification stratégique à titre de représentants du CA au comité de négociation

Cette recommandation a été partiellement mise en place puisque trois administrateurs sont membres du comité de négociation.

  • Évaluer la pertinence d’un comité des ambassadeurs

Cette recommandation n’est pas retenue puisque l’ensemble des administrateurs sont considérés comme étant des ambassadeurs. Les attentes à leur égard sont de soutenir les positions de l’A.P.E.S. au sein des différents forums dans lesquels ils sont présents.

  • Former le président

Cette recommandation n’est pas pertinente puisque le président a déjà été formé par l’IGOPP.

  • Huis-clos

Il est recommandé de maintenir un retour sur la rencontre à la fin de chaque réunion en excluant la directrice générale et le personnel de la permanence. Après discussion en huis-clos, les administrateurs ont convenu de ne pas donner suite à cette recommandation. S’il y avait des problèmes ou des questionnements, les administrateurs sont invités à en faire part au président qui en discutera avec la directrice générale.

Les administrateurs sont à l’aise avec les modifications suggérées par le comité de gouvernance et d’éthique et conviennent de les mettre en place. Ils s’entendent pour dire que le CA fonctionne très bien et ils sont d’avis qu’il n’est pas nécessaire d’ajouter des éléments qui pourraient créer un dysfonctionnement.

Gestion des risques

Le comité de gestion des risques a révisé chacun des risques et a procédé à quelques ajustements. Il a également proposé au conseil d’administration l’adoption d’une Politique de gestion intégrée des risques révisée puisque la toute première politique avait été adoptée par le CA de l’A.P.E.S. en 2014. Le comité de gestion des risques a constaté que le cycle complet de révision des risques et de production des plans d’action prend au total deux ans alors que la politique stipule que ce cycle doit se faire à l’intérieur de 12 mois.

Affaires syndicales

Comité de négociation et de relations professionnelles

Les administrateurs ont autorisé la modification des Règles de régie interne pour permettre au comité de négociation et de relations professionnelles d’accueillir un nombre supérieur de membres actifs, soit entre cinq et dix membres actifs. En effet, l’A.P.E.S. a reçu la candidature de sept membres à la suite d’un appel à tous fait au cours de l’été pour relancer les activités du comité de négociation et de relations professionnelles en prévision du renouvellement de l’entente en 2020. Compte tenu des enjeux de la prochaine négociation, il semble opportun d’élargir la base de membres présents au comité et de retenir l’ensemble des candidatures reçues.

Les administrateurs sont conscients qu’un comité de négociation composé de dix membres actifs constitue un défi de taille pour l’obtention d’un consensus. Ils conviennent cependant qu’au-delà de l’obtention d’un consensus, l’augmentation du nombre de membres permet le travail en arrière-plan et l’augmentation de la représentativité.

Comité paritaire sur la structure de gestion des départements de pharmacie

Un rapport conjoint sur la structure de gestion des départements de pharmacie a été déposé en avril 2017. Ce rapport, signé par le ministre Barrette, devait être approuvé par le Conseil du trésor (CT) avant que les parties puissent entamer les travaux sur l’intégration des textes à l’Entente, tant pour la structure de gestion que pour les clauses réseau. En dépit des nombreuses interventions de l’A.P.E.S., le rapport n’a pas pu être présenté au CT avant la période estivale puisqu’il a fait l’objet de nombreuses questions de la part des fonctionnaires du CT. Il est à noter que cette démarche s’est conclue par le maintien du rapport sans modification.

Quant aux clauses réseau, des démarches auprès des fonctionnaires et des politiciens ont été effectuées. La plupart des personnes interpellées n’avaient pas compris que les pharmaciens n’avaient pas encore reçu les ajustements salariaux. Il a donc été convenu de scinder l’intégration des clauses réseau du reste du dossier. La directrice générale mentionne qu’un désaccord important concernant le port d’attache ressort des trois rencontres que l’A.P.E.S. a eues avec la porte-parole. Pour permettre de débloquer le dossier, la directrice générale a suggéré de retirer cet élément et de l’inclure avec l’intégration des éléments relatifs à la structure de gestion. Aucune décision n’a été prise à ce sujet.

Regroupements de pharmaciens experts (rpe)

RPE en néphrologie

Le conseil d’administration a approuvé deux devis de projets présentés par le RPE en néphrologie, soit le Guide d’utilisation du rituximab en maladies rénales chez l’adulte et les recommandations sur le rôle du pharmacien en néphrologie. Ce dernier est un projet d’envergure qui s’étalera sur les années 2018 et 2019. Le RPE prévoit s’arrimer avec l’A.P.E.S. pour ce qui concerne les recommandations sur le rôle et les ratios pour les pharmaciens d’établissements en néphrologie.

RPE d’urgence

Le conseil d’administration a approuvé la création d’un RPE puisqu’à la suite d’un appel à tous, 15 membres se sont montrés intéressés à s’y joindre.

RPE en infectiologie

Mme Sylvie Carle a accepté de participer activement à la rédaction et à la révision du Guide de pratique en infectiologie.

Plan stratégique

Projet 1 : Place du pharmacien d’établissement de santé

Le document sur la place du pharmacien en établissement de santé a été transmis à différents partenaires, dont l’OPQ, les doyens des facultés de pharmacie, le Collège des médecins et l’ACMDPQ. Les commentaires qui nous ont été transmis ont été intégrés, puis le document a été reformaté et vulgarisé. Puis, le 31 mai 2017, il a été présenté aux chefs de département de pharmacie et aux adjoints. Le document a soulevé énormément de discussions et de commentaires, ce qui a amené l’A.P.E.S. à le réviser pour obtenir une version qui tiendra compte des commentaires exprimés.

Projet 4 : Mesures de l’activité et les indicateurs de performance

Les trois établissements retenus pour les projets pilotes ont débuté leurs travaux. L’expérience du CUSM, premier projet pilote actuellement en cours, sera présentée au Colloque en gestion. M. André Bonnici, chef du département de pharmacie du CUSM, y présentera les indicateurs dans leur application concrète sur le terrain.

Projet 6 : Relation de l’A.P.E.S. avec ses membres

Les administrateurs ont pris connaissance de l’analyse et des constats suite aux données recueillies dans le cadre du projet 6 pour améliorer la visibilité de l’A.P.E.S.
Un sondage a été effectué entre le 2 et le 26 novembre 2016 et avait pour objectif de mesurer les connaissances et la satisfaction des membres à propos des services offerts par l’A.P.E.S. et d’évaluer les meilleurs moyens de communication pour les rejoindre. L’A.P.E.S. a obtenu un bon taux de réponse, soit 459 répondants. Les entrevues semi-dirigées qui ont suivi avaient pour objectif de mieux comprendre l’expérience des membres et leur utilisation des services. Elles ont été faites par une étudiante en communication à la maîtrise.

Les résultats, aussi bien du sondage que des entrevues, sont représentatifs de l’effectif selon l’âge et la région, ce qui est très positif. D’un point de vue général, les membres ont un discours positif et une bonne perception de l’A.P.E.S. Ils ont confiance en ses actions et ont un sentiment de proximité, ce qui réduit l’incertitude. On peut penser que la Tournée du président et les InfoWeb y sont pour quelque chose.

Le projet 6 a été découpé en cinq volets :

  • Négociations et relations avec le gouvernement

Les membres sont bien au fait du travail de l’A.P.E.S. concernant la négociation de l’entente de travail. Par contre, pour ce qui est des relations que l’A.P.E.S. entretient avec le gouvernement, elles semblent moins connues. À l’exception d’un travail de communication qui semble nécessaire pour s’assurer que les membres soient adéquatement informés des autres dossiers en lien avec le gouvernement, ce volet ne semble pas nécessiter de grandes modifications.

  • Soutien en relations et conditions de travail

Les membres connaissent bien le service « Réponses aux questions relatives à l’Entente et aux conditions de travail » et en ont une opinion très positive, mais ils connaissent peu les autres services. Les moyens de communication utilisés semblent être appréciés. Toutefois, des actions de communication devront être mises en place afin de faire connaître l’ensemble des services de ce volet.

  • Activités de formation et événements

Il semble que l’A.P.E.S. ait réussi à définir un sceau de qualité pour ses activités de formation. Toutefois, comme ce volet représente une grande composante des services offerts par l’A.P.E.S., des propositions d’optimisation ont fait l’objet de discussions lors de la retraite annuelle 2017.

  • Projets et publications spécialisées

Les membres connaissent l’existence des guides et outils produits par les RPE, les comités et les groupes de travail, mais les consultent peu. Une meilleure identification visuelle des projets en cours et à venir devra être envisagée pour permettre une plus grande visibilité des guides et outils produits.

  • Reconnaissance et valorisation

Il y a une profonde réflexion à faire sur les prix d’excellence, car une grande partie des répondants considèrent qu’ils sont importants alors qu’une autre partie des répondants les considèrent comme étant réservés à un groupe privilégié. Certains répondants ont également mentionné que ce serait au chef de département de pharmacie de présenter les candidatures.

Les entrevues ont fait ressortir que les pharmaciens souhaitent que l’on parle d’eux et que c’est le rôle de l’A.P.E.S. de faire cette promotion. Il y a lieu de développer de nouveaux moyens de reconnaissance du travail des pharmaciens sur une base plus régulière et d’évaluer la possibilité de valoriser la pratique des pharmaciens pour atteindre un public plus large.

Délégués aux affaires étudiantes

Université de Montréal

M. Benoît Lemire, délégué aux affaires étudiantes de l’Université de Montréal, a participé aux activités suivantes :

  • Le 1er juin, un déjeuner a été organisé avec les associations étudiantes lors de l’Événement des pharmaciens 2017. Ce déjeuner annuel aide à maintenir des liens sur les dossiers communs;
  • Un autre article dans Capsule paraîtra le 1er novembre 2017;
  • Le 20 septembre, il a rencontré les représentants de l’association étudiante concernant des préoccupations sur des dossiers conjoints, entre autres, les stages;
  • Le 23 septembre, le Colloque étudiant a attiré 109 étudiants. La formule commence à être bien rodée;
  • Le 2 octobre, il a rencontré les résidents en classe;
  • Le 30 novembre, il sera présent au Colloque sur l’avenir de la pharmacie.

Université Laval

Mme Marie-Ève Moreau-Rancourt, déléguée de l’A.P.E.S. aux affaires étudiantes de l’Université Laval, mentionne que 32 nouveaux résidents ont débuté le programme de maîtrise en pharmacothérapie avancée. C’est la première cohorte du nouveau programme qui vient d’être révisé.

Autres dossiers

Préparations non stériles

Les politiques et procédures pour les préparations non stériles ont été révisées en se basant sur le modèle des préparations stériles. C’était un travail important et les politiques et procédures sont maintenant en ligne.

Formation continue

Le comité de formation s’est réuni pour échanger sur les modifications à apporter aux journées de formation afin de les rendre gratuites. Ils ont également discuté du développement des formations payantes. Le comité envisage de mettre en ligne dix formations que les membres pourront visionner en groupe s’ils le souhaitent. Chaque membre ne pourra toutefois accéder aux crédits de formation continue que s’il a payé la formation. Le prix pour chaque formation en ligne d’une heure est évalué à environ 60 $. Ce prix pourrait être moindre ou supérieur en fonction du statut de membre, les membres associés payant un tarif plus élevé pour accéder à la formation. Ultérieurement, le prix sera revu à la lumière du coût réel. Les chefs seront sensibilisés à cette nouvelle façon de faire et ils seront invités à prévoir le remboursement de ces formations dans leur budget annuel.

Événement des pharmaciens 2017

L’Événement des pharmaciens 2017 a généré des revenus globaux de 149 952 $, dont 38 636 $ pour l’A.P.E.S. Il y a eu 405 inscriptions dont 108 pharmaciens d’établissements de santé. Les administrateurs souhaitent féliciter Mme Anne Bouchard pour l’organisation de cet Événement. Elle a su relever ce défi avec brio. Une motion de félicitations est également adressée à la comptabilité, notamment à Mme Josée Lachapelle, qui a pris en charge la comptabilité de l’Événement des pharmaciens 2017 et a produit la conciliation des factures et des revenus pour les organisations partenaires. Le 7 juillet 2017, un bilan de l’Événement a été fait avec les commanditaires;

Rôle du pharmacien de premier cycle en CHSLD

La directrice générale mentionne qu’il s’agit de déterminer si les pharmaciens de 1er cycle peuvent jouer un rôle dans les CHSLD et, si oui, à quelles conditions. Dans un premier temps, l’A.P.E.S. compte soutenir dans son argumentaire que la relève doit venir en plus grand nombre. Puis, l’approche préconisée serait de préciser avec quel encadrement et dans quel contexte des pharmaciens de 1er cycle pourraient être amenés dans les CHSLD pour combler les besoins actuels des personnes hébergées. La position de l’A.P.E.S. sur l’impact de la spécialisation sur l’organisation du travail fait déjà état de cette ouverture à des pharmaciens de 1er cycle.

Après discussion, les administrateurs concluent que les pharmaciens de 1er cycle ont leur place en CHSLD. Ils soulignent, toutefois, qu’en termes d’organisation du travail, ces pharmaciens n’auront pas nécessairement à participer à toutes les activités du département. Cette situation pourrait mener à l’attribution d’un nouveau titre d’emploi assorti d’une nouvelle échelle salariale.

Les administrateurs sont d’avis que, bien que tous les pharmaciens occupant un poste en CHSLD devraient idéalement détenir une maîtrise, cette option est irréaliste. Parmi les critères requis pour intégrer des pharmaciens de 1er cycle dans les CHSLD, il faudrait d’abord un programme d’accueil permettant une bonne connaissance de l’environnement. Ce programme pourrait être assorti d’une formation de quelques semaines qui inclurait une rotation en gériatrie active au sein de l’établissement. Ensuite, il est important que ces pharmaciens puissent bénéficier d’un accès à des consultations avec des pharmaciens détenteurs d’une maîtrise pour les cas les plus complexes. Enfin, à moyen ou à long terme, il est souhaitable qu’une formation spécialisée en première ligne, de type diplômes d'études supérieures spécialisées en gériatrie (DESS), soit complétée.

Il est utile de préciser qu’il revient au département de pharmacie de déterminer si le poste à combler nécessite un pharmacien de 1er cycle ou de 2e cycle, et ce, en fonction de la complexité de la tâche et du milieu. Dans tous les cas, l’A.P.E.S. favorise l’embauche de pharmaciens de 2e cycle lorsque cela est possible.

Nominations

La composition du comité de formation en gestion est :

  • Roxane Therrien, CISSS de Laval;
  • Ba Hoang Anh Nguyen, Conseil Cri de la santé et des services sociaux de la Baie James;
  • Susy-Ann Godin, CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec;
  • Julie Racicot, Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec;
  • Maxime Thibault, CHU Sainte-Justine;
  • Mikaël Dumoulin, CISSS de la Montérégie-Centre;
  • Éric Lepage, CIUSSS de la Capitale-Nationale;
  • Anne Bouchard, A.P.E.S.;
  • Annie Roy, A.P.E.S. (invitée).

La composition du comité de négociation et de relations professionnelles est :

  • Jean-Philippe Adam (membre actif);
  • Louis Boisvert (membre actif);
  • Dave Charlton (membre actif);
  • Benoît Crevier (membre actif);
  • Maxime Doré (membre actif);
  • Pierre Grenier (procureur);
  • Anne Leduc-Séguin (membre actif);
  • Benoît Lemire (administrateur);
  • Eliott Nogues (membre actif);
  • Raymond Paquin (administrateur externe);
  • Rachel Rouleau (présidente);
  • Annie Roy (conseillère juridique);
  • Audrey Séguin (membre actif);
  • Linda Vaillant (directrice générale).
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